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Résumés d'oeuvres et listes de lecture...

Voici la liste des oeuvres que je lis, compulse, résume. Pour les lycéens et les profs, j'ai décidé de partager mes résumés et mes présentations des grands classiques de la littérature (principalement française). Voici aussi des listes destinées à ceux qui ne savent pas quoi conseiller à leurs enfants ou ados, pour qui la lecture est une tâche difficile...

Moby Dick, édition abrégée, Livre de Poche Jeunesse, résumé détaillé par chapitre.

 

CHAPITRE I : L’auberge de la Baleine-qui-fume

Ismaël, le narrateur, est mélancolique. Il a une grande envie de prendre la mer comme matelot sur un baleinier. Il est fasciné par les cachalots et a envie de paysages marins.

De Manhattan il se rend à New Bedford dans le Massachusetts. Son but est d’aller à Nantucket, point de départ des expéditions.

Il trouve une place dans l’auberge « La Baleine-Qui-Fume » dans la même chambre qu’un harponneur (toutes les autres sont complètes) : c’est un noir qui arrive des terres du sud (Nouvelle-Zélande). Il a des têtes à vendre. Lorsqu’il arrive dans la chambre, il la trouve vide. Il s’installe dans le lit et une dizaine de minutes plus tard son co-locataire fait son entrée. Tout son corps est tatoué, il est chauve. Il se met à fumer. Ismaël est effrayé par ce « sauvage » qui se prosterne devant une statuette. Ce dernier, lorsqu’il découvre la présence d’un hôte dans sa chambre, le palpe et l’interroge, terrorisant le narrateur. L’aubergiste est appelé au secours mais lorsqu’il arrive, il se montre rassurant : il n’y a rien à craindre.

CHAPITRE II : Une paire d’amis

Queequeg, le sauvage, se montre finalement délicat. Les deux hommes se lient d’amitié. Le sauvage raconte comment il est devenu matelot : son père était roi de la tribu qu’il a eu envie de quitter. Il a embarqué de force sur un bateau et est devenu chasseur de baleines.

Ensemble, les deux amis rejoignent Nantucket. Ils trouvent à se loger dans l’auberge qui appartient aux cousins de celle dans laquelle ils étaient précédemment.

CHAPITRE III : Mon beau navire

Ismaël et son ami réussissent à trouver une place pour embarquer sur le Pequod, un baleinier dirigé par le capitaine Achab qui a perdu une jambe arrachée par une baleine. L’homme semble vénéré par l’ensemble de l’équipage. Son associé est le capitaine Bildad. Le propriétaire du bateau est le capitaine Peleg.

Queequeg est engagé plus difficilement que son ami car c’est un sauvage, un cannibale. Mais il fait preuve d’un grand talent dans l’usage du harpon et cela lui permet d’entrer dans l’équipage.

CHAPITRE IV : Le capitaine Achab

24 décembre, il fait très froid. Le navire quitte le port.

Starbuck est le second. C’est un homme maigre d’une trentaine d’années. Stubb est le 1er lieutenant, Flask le second, il a un caractère belliqueux. Ce sont les trois hommes importants à bord. Ils sont entourés de trois harponneurs : Queequeg, l’indien Tashtego et Daggao, un « nègre gigantesque ».

Plusieurs jours après le départ, Ismaël aperçoit enfin Achab, puis le croise de plus en plus régulièrement. C’est un vieil homme mutilé et angoissé. Une nuit, il se met à arpenter le pont, Stubb lui demande s’il peut faire moins de bruit et subit la colère du capitaine.

Le lendemain, Achab leur crie qu’il y a des baleines près d’eux. Il évoque même la possibilité d’une baleine blanche, ce que les autres ne croient pas.

CHAPITRE V : Tout le monde à l’arrière

Le narrateur découvre que le capitaine Achab n’a qu’un objectif : tuer Moby Dick, le cachalot responsable de la perte de sa jambe. Il promet à l’équipage une pièce d’or. Il la traque sans répit grâce aux cartes qu’il consulte régulièrement. Il a constitué une équipe de quelques hommes qui l’aideront à tuer lui-même l’animal.

CHAPITRE VI : Le jet fantôme

Une nuit, Fedallah signale la présence d’un cachalot. Achab prépare le navire pour la chasse. Puis, il réapparaît régulièrement de nuit, pour disparaître aussitôt. Les marins ont de mauvais pressentiments. Le bateau est entraîné dans une tempête au Cap Bonne Espérance. Ils croisent le baleinier L’Albatros qui navigue depuis longtemps.

L’équipage apprend par Achab qu’ils sont partis pour le tour du monde. Un matin, ils croient voir Moby Dick mais c’est un « squid », un grand encornet des mers chaudes. Cet animal est associé à un mauvais présage : lorsqu’un vaisseau en croise un, il ne rentre jamais à son port d’attache.  Alors qu’il est de vigie, le narrateur aperçoit un gigantesque cachalot. Le navire se lance à sa poursuite dans quatre baleinières. La chasse s’engage et l’animal est  capturé et tué. Stubb s’en fait servir une tranche et s’en régale.

CHAPITRE VII : Funérailles d’un cachalot

Le cachalot est hissé sur le navire pour y être découpé, puis sa carcasse est jetée à la mer. Les marins croisent un autre baleinier, le Jeroboam. Son capitaine, accompagné de Gabriel, un homme qui a la réputation d’être fou, se rapproche du navire à bord d’une chaloupe. Il refuse de monter à bord car son équipage est touché par une épidémie. Il raconte qu’un de ses marins a affronté Moby Dick deux ans plus tôt mais qu’il y a perdu la vie. Gabriel tente de dissuader Achab de se confronter à l’animal.

CHAPITRE VIII : La jeune fille

La Jeune Fille est le nom d’un autre baleinier qu’ils croisent dans les parages des Indes. Son capitaine est Derick de Beer. Il monte à bord du Pequod pour demander de l’huile. Il indique qu’il voit de moins en moins de baleines. Mais en remontant sur la baleinière, il entend que des baleines sont visibles en mer et il part immédiatement à leur poursuite. Les marins du Pequod mettent à l’eau trois embarcations à sa suite. Il y a huit baleines. Les embarcations se livrent à une course folle à la poursuite de la plus grosse – qui est aussi la plus lente – d’entre elles. Ce sont les trois baleinières du Pequod qui l’attrapent. La jeune Fille repart.

Trois jours plus tard, le Pequod poursuit sa route et arrive en Asie. L’équipage aperçoit de nouveau des cachalots et se lance à leur poursuite, mais les marins constatent qu’ils sont eux-mêmes poursuivis par des pirates malais. Ils finissent par les semer et rattrapent les animaux qui se sont épuisés. Cependant la chasse dure encore plusieurs heures. Les baleiniers sont finalement encerclés par les cachalots qui finissent par leur échapper. Leur bilan est décevant : ils n’ont réussi à tuer qu’une seule bête.

CHAPITRE IX : Le Bouton-de-Rose

Une quinzaine de jours plus tard, les marins aperçoivent un navire français, « Le Bouton-de-rose », qui semble aux prises avec un cachalot. Ils sentent une odeur intolérable parce que l’animal est un de ceux qui a été blessé par les marins du Pequod précédemment. Stubb pense que l’animal contient de l’ambre gris et se lance à sa poursuite. Stubb rejoint le Bouton-de-Rose et demande au second de l’équipage s’il a vu Moby Dick. La réponse est négative. Leur échange est tendu car Stubb dit à l’autre qu’il ne tirera rien des cachalots pêchés car ils sont trop vieux. Pourtant, les hommes s’acharnent sur les corps nauséabonds des animaux à bord à la demande de leur capitaine. Finalement Stubb et le second sympathisent et montent un coup pour humilier cet homme exigeant et arrogant : Stubb lui ment en lui disant que l’équipage d’un autre navire a perdu des hommes dont le capitaine et un second après avoir contracté une fièvre en dépeçant une baleine comme la leur. Les baleines sont remises à l’eau est Stubb hisse la carcasse de celle qui lui paraît contenir de l’ambre gris. Plus tard, il parvient à en extraire la précieuse substance.

Le navire reprend la route à la demande du capitaine Achab. 

Il présente ensuite le « hacheur » qui est chargé de dépouiller l’animal de sa peau et de récolter l’huile provenant de sa chair.

Il évoque ensuite le rôle des chaudières dont on prend grand soin sur le baleinier. Stubb allume un des deux fours du Pequod : des morceaux de lard de baleines y sont placés et se transforment en huile, dégageant une épaisse fumée noire désagréable.

CHAPITRE X : Le doublon

Quand il observe le doublon, une pièce d’or accrochée au mât du navire, Achab semble chercher à déchiffrer une prophétie. Cette pièce intrigue plusieurs membres de l’équipage.  L’un d’entre eux, « L’homme de l’île de Man », annonce un mauvais présage concernant la rencontre du navire et de la baleine blanche, se référant aux signes du zodiaque.

Achab interpelle un navire anglais. Son capitaine lui montre son bras artificiel fait en os de cachalot. Intrigué, Achab fait descendre sa chaloupe mais ne peut monter à bord à cause de son infirmité. Le capitaine anglais l’aide avec le crochet à dépeçage.

Les deux capitaines ont été mutilés suite à leur rencontre avec la baleine blanche. A la demande d’Achab, l’Anglais raconte comment il a perdu son bras dans sa confrontation avec l’animal : la queue de la baleine a coupé son canot en deux et lorsque le capitaine s’est lancé à sa poursuite, il a été gravement blessé au bras par la barbe d’un harpon. Le chirurgien de bord a été obligé de lui couper ce membre car la blessure ne cicatrisait pas et il risquait de développer une gangrène. Le bras est remplacé par un os de cachalot et un maillet à son extrémité. Le capitaine indique à Achab que la baleine se dirige vers l’Est.

CHAPITRE XI : La jambe d’Achab

En remontant à bord, Achab abime sa jambe d’ivoire et charge le charpentier Smut de lui en confectionner une nouvelle, ce que l’autre s’applique à faire.

CHAPITRE XII : Queequeg dans son cercueil

Le Pequod arrive près du Pacifique lorsque l’équipage se rend compte qu’il y a une fuite d’huile dans la cale. Si les hommes ne réparent pas, la cargaison risque d’être perdue. Starbuck obtient -avec difficulté- l’autorisation d’ouvrir les cales.

Queequeg est victime d’une fièvre qui manque de lui coûter la vie. Il est cloué dans son hamac à tel point que tout l’équipage le croit perdu. D’ailleurs, il demande à être enterré dans ce qu’il appelle un canot : les coutumes de son pays font que les morts sont placés dans une pirogue et envoyés voguer sur les flots. Il ne veut pas de ce sort pour son corps. Le charpentier, à la demande d’Achab, lui confectionne un cercueil et lui apporte. Le sauvage l’aménage confortablement et il s’installe dedans avec son petit dieu, son « yoyo ». Il en ressort satisfait et, le lendemain, il est guéri. Son cercueil devient son coffre de rangement.

CHAPITRE XIII : Le Pacifique

Arrivé dans le Pacifique, Achab est plus déterminé que jamais. Il demande au forgeron de lui faire un harpon avec des clous qu’il lui remet et qu’il doit fondre. Ils travaillent tous deux pour obtenir le résultat voulu par Achab. Il veut l’instrument parfait pour tuer la baleine blanche.

La pointe du harpon est faite de l’acier des rasoirs d’Achab. Ce qui fait déclarer à ce dernier qu’il « fait le serment de ne plus se raser, de ne plus manger, de ne plus prier, même, aussi longtemps que… » et il ne termine pas sa phrase.

Leur bateau croise Le Célibataire, un baleinier de Nantucket qui fait une tournée, plein à craquer de son chargement. Le capitaine les invite à monter à bord. Achab refuse, il veut poursuivre sa route et atteindre son but.

Le lendemain, la chance leur sourit et ils tuent quatre baleines. Alors que Fedallah est dans une baleinière avec Achab, il a des visions sur l’issue de leur traque et il voit leur mort.

CHAPITRE XiV : Le typhon

Au voisinage du Japon, le navire doit lutter contre un typhon. La mer est déchaînée. Strarbuck a envie de fuir, de retourner en Amérique. Unr baleinière est défoncée. Achab menace de mort les marins qui feraient une manœuvre pour faire demi-tour. Rien ne peut l’empêcher de retrouver Moby Dick.

Alors que Starbuck entre dans la cabine d’Achab pour faire son rapport, il ne trouve pas le vieux capitaine mais aperçoit son fusil, ce qui lui donne une envie de meurtre. Il prend l’arme mais à ce moment Achab se réveille en hurlant qu’il tient Moby Dick.  Starbuck replace l’arme à sa place et sort de la cabine.

Le lendemain, les marins pensent croiser des sirènes en entendant des cris et des plaintes mais ce sont ceux de femelles phoques présentes sur des îles rocheuses. Pour les marins, ces animaux portent malheur. Un peu plus tard, un marin tombe du nid-de-pie du mât de misaine et se noie. En voulant le sauver (sans succès), l’équipage perd sa bouée de sauvetage. Queequed propose le bois de son cercueil pour en confectionner une nouvelle.

Le lendemain, les marins pensent croiser des sirènes en entendant des cris et des plaintes mais ce sont ceux de femelles phoques présentes sur des îles rocheuses. Pour les marins, ces animaux portent malheur. Un peu plus tard, un marin tombe du nid-de-pie du mât de misaine et se noie. En voulant le sauver (sans succès), l’équipage perd sa bouée de sauvetage. Queequed propose le bois de son cercueil pour en confectionner une nouvelle.

Le jour suivant, ils croisent un navire de fort tonnage, La Rachel. Son capitaine répond par l’affirmative à Achab quand il lui demande s’il a vu Moby Dick. Il ajoute qu’en voulant la chasser, son équipage a perdu une de ses embarcations qui a disparu en mer en la poursuivant. Le fils du capitaine se trouve dans cette baleinière égarée. Il implore de l’aide à Achab pour l’aider à retrouver le disparu mais l’autre refuse.

Quelques jours plus tard, ils croisent un autre navire, Le Plaisir, et Achab pose la même question à son capitaine : « Avez-vous vu la baleine blanche ? »

L’autre lui répond qu’il a perdu cinq hommes la veille et demande à Dieu la protection d’Achab. Starbuck demande une nouvelle fois au capitaine de faire demi-tour, d’abandonner la chasse de Moby Dick. Mais Achab se sent investi d’une mission divine à laquelle il ne peut déroger malgré le désespoir qui l’habite.

CHAPITRE XV : La course à l’abyme

Une nuit, Achab sent la présence de Moby Dick. Il avertit les autres et le bateau change de cap pour la rejoindre. Il confectionne lui-même un panier pour se hisser le plus haut possible sur le mât de misaine. Puis, fou d’exaltation, il distribue les consignes aux marins pour que la chasse puisse commencer. Ils se lancent à sa poursuite et mettent un certain temps à la rejoindre. Un spectacle d’une immense beauté s’offre à eux.

La baleine plonge et disparait mais tout à coup les oiseaux permettent de la situer : elle se trouve sous l’embarcation d’Achab et remonde des profondeurs. Avec sa mâchoire, elle saisit le plat-bord et se met à secouer lentement la coque. Achab, fou de colère, tente de l’empêcher d’agir mais n’y parvient pas : l’embarcation est coupée en deux, le capitaine tombe à l’eau. Les autres baleinières ne peuvent intervenir par peur de l’animal. Les vigies qui ont suivi la scène depuis le Pequod font se diriger le navire sur les lieux. Moby Dick est obligée de s’éloigner. Achab est hissé dans la baleinière de Stubb. Epuisé, il perd connaissance.

Quand il se réveille Achab décide de chasser la baleine directement depuis le Pequod. Toute la journée l’équipage poursuit sans relâche l’animal. Toutes les voiles sont hissées. Quand le jour se lève, ils l’aperçoivent qui souffle. Ils sont maintenant tous déterminés à la chasser. Arrivés près d’elle, ils mettent les baleinières à la mer et elles s’alignent, celle d’Achab au centre. Très vite, la baleine mène l’attaque, s’en prenant aux embarcations. Elle en fracasse une partie et plonge au fond de l’eau. Puis, elle s’en prend aux hommes venus secourir ceux en difficulté et envoie voler en l’air l’embarcation du capitaine.

Starbuck fait mettre un canot à la mer et recueille les hommes et tout le matériel tombé à l’eau. Leurs blessures sont légères, Achab a perdu sa jambe artificielle. Fedallah ne répond pas à l’appel. Achab ne renonce pas à la traque et tous décident de la reprendre. Il s’agit de tuer cette baleine à tout prix.

A l’aube du troisième jour, Achab finit par apercevoir Moby Dick et se lance dans le troisième affrontement avec sa vieille ennemie. Les embarcations sont mises à la mer. Achab et Starbuck s’étreignent, ils savent tous deux qu’ils courent un grand danger.

De nombreux requins tournent autour des baleinières. Soudain, l’immense baleine sort de l’eau et les embarcations se lancent à l’attaque. Moby Dick se retourne et les charge inlassablement. Achab aperçoit un corps qui flottent à la surface de l’eau : c’est celui de Fedallah. Il ne s’agit plus de renoncer. La baleine semble cependant s’éloigner, puis elle s’immobilise et Achab plante son harpon dans ses chairs. Lorsqu’elle se retourne, un homme tombe à la mer. Les marins reprennent la poursuite. Mais elle se retourne encore et fonce cette fois sur l’embarcation d’Achab. Il parvient une nouvelle fois à l’atteindre de son harpon mais le fil s’emmêle et, lorsqu’il tente de le démêler, un anneau le saisit par le cou et il est entraîné dans l’abîme. Toutes les embarcations, y compris le Pequod, sont englouties.

 

EPILOGUE

Le narrateur a survécu grâce à la bouée faite à partir du cercueil de Queequed. Après s’y être accroché alors qu’il nageait seul en mer, il a été recueilli par le navire Le Rachel.

 

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