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Résumés d'oeuvres et listes de lecture...

Voici la liste des oeuvres que je lis, compulse, résume. Pour les lycéens et les profs, j'ai décidé de partager mes résumés et mes présentations des grands classiques de la littérature (principalement française). Voici aussi des listes destinées à ceux qui ne savent pas quoi conseiller à leurs enfants ou ados, pour qui la lecture est une tâche difficile...

Le voyage inspiré de Jean-Côme Noguès Résumé détaillé par chapitre

Le voyage inspiré de Jean-Côme Noguès

Résumé détaillé par chapitre

 

Prologue

Un vieil homme prend la plume pour raconter les aventures qu’il a vécues dans sa jeunesse.

Chapitre 1 : samedi 12 mai 1492

Il s’appelle Pedro Alvarez mais il prend un autre nom pour vivre son aventure. Il est mendiant mais heureux dans les rues de Grenade (à l’époque une ville arabe). Alors qu’il a 14 ans, il voit passer le roi catholique, Don Ferdinand d’Aragon et la reine Isabelle. La famille de Pedro est pauvre et il est obligé de faire la quête pour gagner un peu d’argent. Un vaurien le chasse de l’endroit où il est en lui donnant un coup de couteau sur la joue. Pedro comprend qu’il doit partir. Il descend dans la ville basse. Ecrasé par la chaleur, il perd connaissance et tombe alors qu’un carrosse est en train de passer. Un homme en descend et lui vient en aide, discute avec lui et lui donne le nouveau nom de Chinito (qui veut dire « petite pierre » en espagnol comme celles que l’on rencontre sur un chemin). L’homme décide d’emmener Chinito en mer et le prend avec lui dans le carrosse. Chinito l’observe pendant le voyage. L’autre lui donne son nom : Christophe Colomb. Au bout d’un long voyage, ils atteignent la mer. Colomb lui dit qu’ils vont aller aux Indes, contrées des épices et de l’or. Ils font une halte dans une auberge. Ils y rencontrent un capitaine de navire qui repart avec eux dans le carrosse.

Chapitre 2 : Vendredi 3 août 1492

Il y avait la foule dans l’église St Georges car une communication royale serait faite aux habitants de Palos et tout le monde devait y assister. Le notaire de Palos, Francisco Fernandez, prit la parole et rappela aux habitants une vieille condamnation par contrebande qu’il fallait payer. L’amende serait remplacée par l’armement de deux caravelles qui permettrait de soutenir une navigation de 12 mois. Tous ceux qui avaient des comptes à rendre à la justice pour des délits ou même des crimes pourraient s’enrôler dans les caravelles et ne seraient pas poursuivis pénalement. Les Rois Catholiques donnaient 10 jours pour fournir les deux navires. Il fallait 90 marins.

Martin Alonzo Pinzon, notable de Palos et capitaine très riche, décida de s’enrôler et de fournir deux navires. : « Je n’ai pas envie de laisser Christophe Colomb « l’étranger » au pays de tant de richesses ».

Le 3 août 1492 les trois navires partirent du petit port de Palos : une nouvelle ère de l’humanité naissait.

« La Nina », la seule vraie caravelle des trois, était la plus rapide. « La Pinta » la suivait commandé par Martin Alonzo Pinzon. La Santa Maria, plus lourde, commandée par Colomb, fermait la marche.

La Pinta eut 2 fois un problème de gouvernail. Après un arrêt sur l’ile de la Gomera, ce fut réparé et les trois caravelles reprirent le large.

CHINITO :

Chinito avait perçu la fierté et la rivalité profonde entre Colomb et Pinzon. Il voyageait avec Colomb. Celui-ci lui donna une mission de confiance : il devait retourner les sabliers dont le contenu s’écoulait en une demi-heure. Il devenait ainsi le garant du temps sur le bateau.

Les marins lui faisaient payer la protection du capitaine en le laissant de côté. Chinito travaillait dur sur le bateau, et même si au début ce fut pénible pour lui, sa peur et son vertige laissèrent place à une merveilleuse sensation de liberté. Il se sentait heureux.

 

 

Chapitre 3 : Jeudi 6 septembre 1492

Ils avancent lentement car il n’y a pas de vent. Chinito trouve un endroit pour dormir. Ils s’éloignent de l’Espagne de jour en jour. Rodrigo de Triana est le marin le plus joyeux du bateau. Colomb encourage ses hommes et leur promet de ne plus naviguer de nuit. Les hommes ont tout de même peur de tomber dans le « grand vide ». Les jours et les nuits passent et les marins pensent à l’Espagne qu’ils ont laissée. Il rêve de retourner sur terre et dormir dans un vrai lit.

13 septembre : Chinito se sent plus seul que jamais. Il est dérangé par les insectes présents à bord qui le piquent et abiment la nourriture. Il ne peut pas se laver, sa peau est irritée par le sel. Il entend un remue-ménage : les hommes sont inquiets car la boussole n’indique pas l’endroit où ils devraient être, ils sont plus à l’ouest que prévu. Chinito est de plus en plus fatigué.

15 septembre : Ils voient des oiseaux.

Chapitre 4 : Dimanche 16 septembre 1492

Les marins profitent de l’humidité de l’air pour laver leur peau. Des brins d’herbes apparaissent : c’est le signe évident de la terre prochaine. Ils ramassent l’herbe dans des filets pour l’observer. Ils découvrent aussi des poissons qu’ils ne connaissent pas : des poissons d’or. Ils poursuivent leur route et les hommes sont découragés et assoiffés. Un matin, trois petits oiseaux sont posés sur le bateau puis ils s’en vont. Plus tard, ils voient un pélican. « Gardons le cap », leur demande Christophe Colomb. De nouveau, des herbes apparaissent et ils ont peur d’être au pays du diable. L’équipage des trois bateaux se plaint, les hommes veulent rentrer en Espagne. Ils poursuivent et les herbes disparaissent. La mer s’agite, une énorme tempête se lève. Chinito crut sa dernière heure arrivée, il tangue, est blessé et subit le mal de mer.

 

Chapitre 5 : mardi 25 septembre 1492

Les oiseaux volent aussi d’eux et se posent sur le navire. Les marins sont en colère. Ils en ont assez de naviguer. Colomb reste de plus en plus à l’écart de ses hommes. Les marins semblent monter un mauvais coup, ils forment deux équipes. Un homme à Chico qu’ils ont le projet de balancer un homme par-dessus bord, sans préciser qui. Les hommes semblent ne pas s’entendre : Malagueno ne veut pas faire partie du mauvais coup. Paco le menace. Malagueno s’appelle en fait Bartoloméo, il a été responsable d’une mutinerie lors d’un précédent voyage et ne veut pas recommencer. Il sympathise avec Chinito et lui raconte qu’il a tué un homme un soir dans une taverne suite à une bagarre.

Colomb réfléchit au parcours en s’aidant de ses cartes et souhaite poursuivre sa route encore trois, quatre jours avant de faire demi-tour. Les marins de la Pinta s’agitent : les marins viennent de voir la terre. Le lendemain, l’île a disparu. Le 7 octobre, c’est la Nina qui croit découvrir la terre mais c’est encore une fausse alerte. Ils continuent de voir des oiseaux et Colomb leur demande encore de ne pas se décourager.

Chapitre 6 : le jeudi 11 octobre 1492

De nouveau, une tempête se lève. La mer se calme et ils aperçoivent des joncs coupés sur l’eau, alors que ce ne sont pas des herbes marines. Un bâton porte des traces de gestes humains. Les marins et Christophe Colomb s’interrogent sur l’origine de ce bâton. Ils ramassent aussi une branche couverte de baies rouges, des fruits inconnus. Bartoloméo les goûte. Ce n’est pas du poison. Pendant la nuit, Colomb voit une lumière au large. Il demande confirmation à Ferdinand d’Aragon, son confident, qui lui, ne voit rien. Un peu plus tard, un autre homme la voit. De joie, Christophe Colomb s’adresse à Chinito en l’appelant « mon fils ». Un peu plus tard, la terre apparaît pour de bon. Les marins sont fous de joie et attendent la levée du jour mais ils s’interrogent aussi beaucoup sur ce qu’ils vont découvrir. Bartoloméo affirme que les baies rouges ne sont pas du poison.

 

Chapitre 7 : le vendredi 12 octobre 1492

 

L’équipage de Christophe Colomb aperçoit la terre et se prépare à aborder. Les marins sont divisés sur la manière d’accéder à la terre : soit ils y vont à la nage, soit en chaloupe. Finalement, Christophe Colomb et ses hommes décident de jeter les chaloupes à la mer. Mais une fois sur les chaloupes, les hommes sautent à l’eau et partent à la nage dans une mer magnifique. Chinito arrive sur le sable avec son ami Bartoloméo. Colomb et ses hommes plantent le drapeau chrétien tout en annonçant que cette terre s’appellera San Salvador.

Les Indiens arrivent : ils sont nus avec une peau couleur d’ébène. Ils s’intéressent à tous les objets que les chrétiens espagnols ont rapportés : les habits et particulièrement le pourpoint bleu de Colomb, la plume d’un des compagnons du navigateur (ils pensent qu’elle est liée à la sorcellerie) et à une clochette. En échange de cette clochette Colomb demande des pierres précieuses et d’un sac en toile serti d’un petit anneau d’or, il sort toutes sortes de pierres multicolores. Pendant que l’agitation règne, l’ami de Chinito s’enfonce dans la forêt en lui disant que l’aventure est terminée pour lui.

 Les Indiens emmènent les Espagnols dans leur village où ils découvrent des vieillards, des femmes et des enfants qui les regardent d’un air surpris. Les Indiens leur expliquent qu’ils sont les victimes d’attaques d’un peuple cannibale.

Chapitre 8 : le dimanche 28 octobre 1492

Les hommes blancs sont sur la plage et tous les indigènes se pressent pour observer les « dieux blancs » arrivés par la mer. Des rumeurs disaient qu’ils étaient tombés du ciel, qu’ils étaient les dieux de la terre et de la mer… Colomb a une idée : il veut embarquer six ou sept indigènes dans son aventure. Il veut les présenter au roi et à la reine d’Espagne. Lorsqu’il part, il embarque donc sept hommes à bord de la Santo Maria en direction du Cipango. Lors de leur trajet, ils visitent des îles semblables à celles sur lesquelles ils ont abordé précédemment.

Lors d’une de ces escales, Chinito aperçoit une jeune fille indienne allongée dans un hamac de cordes.  Lorsqu’elle voit le jeune garçon, elle désire s’emparer du mouchoir rouge noué à son cou. Chinito le lui donne et en échange elle lui laisse son hamac. Lorsqu’il retourne à bord, il attache à l’emplacement où il avait l’habitude de dormir le hamac de cordes.

Ils reprennent la route et soudain un indigène se met à crier « Colba » lorsqu’il aperçoit une nouvelle île. A côté de celle-ci, se trouve une autre terre : « Bohio ». Tous les hommes croient que c’est le Japon et la Chine, pays de l’or et des richesses sur lesquels les « hommes jaunes habillés de soie » vivent.  Mais ils se trompent puisqu’il s’agit de Cuba. Ils repartent donc. Tout d’un coup, la Pinta, un des trois navires, s’éloigne de la Santa Maria. Colomb lui demande de revenir mais c’est sans succès car son capitaine veut à tout prix aller au pays de l’or.

Le soir venu, Colomb et Chinito parlent ensemble : Colomb lui explique que ce capitaine avait déjà refusé d’obéir à ses ordres et que c’est l’amour du gain qui le fait voyager.

 

Chapitre 9 : le mardi 25 décembre 1492

La Santa-Maria accoste à Bohio. En échange de verreries quelconques, les indigènes offrent aux Espagnols de l’or sous diverses formes : des bijoux, comme des anneaux de nez ou de cheville, et de l’or sous forme pure, des pépites. La Santa-Maria quitte Bohio avec une grande quantité d’or.

C’est le soir de Noël et l’euphorie gagne les marins. Ils s’endorment tous sur le pont. L’amiral veut lui aussi se coucher : il confie donc le navire à un timonier. Au bout de quelques heures, le timonier n’en peut plus : il doit dormir. Il passe le relais à Chinito qui est effrayé car il ne sait pas diriger un bateau. Le timonier lui explique en quelques mots qu’il suffit de suivre l’étoile qui se trouve face à eux pour avancer.

Plus tard, Chinito conduit toujours le bateau alors que le timonier est censé le reprendre. Chinito tente le réveiller mais n’y parvient pas. L’enfant remarque que la plage s’approche de plus en plus de la caravelle. Chinito est paniqué, et quand le timonier se réveille, il est déjà trop tard : la Santa-Maria est en train de couler.  L’amiral sort de sa cabine et ordonne à Juan de la Cosa de larguer les chaloupes de sauvetage. Mais Juan de la Cosa s’enfuit à bord de la chaloupe qu’il a mise à la mer.

Le lendemain, les Espagnols sont victimes d’une attaque de cannibales. A cinquante contre sept, les cannibales se replient. La Nina accoste sur la plage et accueille les marins naufragés. Christophe Colomb ordonne de fouiller l’épave de la Santa-Maria pour en ressortir l’or. A ce moment, la Pinta réapparait. Son capitaine explique à Christophe Colomb qu’ils n’ont pas trouvé le Cipango. La Nina et Pinta retournent en Espagne.

                            Epilogue :

Christophe Colomb offre une bourse à Chinito ; celui-ci s’achète des mules et deviens muletier.

Le roman se termine quand le vieillard rend son dernier souffle : il peut mourir car il a terminé son récit.

 

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