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Résumés d'oeuvres et listes de lecture...

Voici la liste des oeuvres que je lis, compulse, résume. Pour les lycéens et les profs, j'ai décidé de partager mes résumés et mes présentations des grands classiques de la littérature (principalement française). Voici aussi des listes destinées à ceux qui ne savent pas quoi conseiller à leurs enfants ou ados, pour qui la lecture est une tâche difficile...

Cris, Laurent Gaudé - Résumé détaillé.

Cris est un roman polyphonique publié en 2001. Il se déroule pendant la Première Guerre Mondiale et fait entendre les voix des hommes du front.

I- La relève de la vieille garde.

Jules quitte le front. Il es l'ami de Marius et Boris. Il a sauvé Boris sans le vouloir en tuant un soldat ennemi qui s'apprêtait à planter sa baïonnette sur Boris.

Le gazé est gravement blessé à la jambe. Il semble mourant.

Marius s'était dit qu'il garderait un œil sur Jules mais il l'a perdue de vue tout comme Boris. Il attend la relève.

Boris dit que c'est un tout jeune soldat qui l'a attaqué. C'était lui le visage de la mort.

Le médecin évoque son rôle : panser les morts et amputer les vivants.

Lieutenant Rénier et ses hommes doivent assurer la relève en prenant position dans la tranchée de la Tempête.

Marius évoque le décompte des morts après la bataille.

Lieutenant Rénier a 10 hommess pour assurer la relève et pallier les nombreux morts.

Boris a vu Auguste à l'infirmerie. Son visage est recouvert de bandelettes. C'est une momie. Il entend des bruits provenant du champ de bataille déserté.

Lieutenant Rénier et ses hommes regardent passer ce qui reste du groupe de la vieille garde. Ils sont sales et semblent anéantis. La nouvelle garde attend l'ordre d'avancer.

Marius voit une averse d'obus envoyée par l'ennemi.

Lieutenant Rénier constate que l'averse d'obus a explosé au milieu d'une colonne d'hommes qui venaient de les dépasser. Elle a fait beaucoup de dégâts parmi ces hommes.

Boris revient sur ses pas pour dire à Marius qu'il a encore entendu des cris terribles, comme ceux de bêtes.

Lieutenant Rénier reçoit l'ordre de monter en ligne. Les hommes se mettent en marche. Quand ils arrivent, la ligne de front est vide.

Marius entend un cri strident retentir. Une silhouette à quelques mètres semble l'avoir émis.

Lieutenant Rénier est informé par un sergent de la situation militaire. Tout le monde l'a détesté.

Marius retourne à l'arrière pour voir le médecin. Ce dernier lui annonce qu'un obus est tombé sur ceux qui devaient assurer la relève. Il cherche en réalité des renseignements sur la bête qui pousse les cris qu’ils entendent.

Le médecin évoque les cris poussés par les hommes blessés.

Lieutenant Rénier a aussi entendu des cris dans la nuit. Il tire pour les faire cesser mais, un peu plus tard, les cris reprennent.

Le médecin ne peut aller contre la volonté de Marius et le retenir.

Marius décide de quitter les lieux car la relève n'arrive pas.

Boris constate le départ de Marius. Il a envie de le suivre.

Le gazé se réveille après s'être endormi dans son trou d'obus. Il ne sent plus sa jambe. Il attend avant de s'extraire de son abri.

Jules marche. Il croise des nouveaux. Il est anéanti, épuisé, à bout de forces.

 

II- La prière

Jules est assis dans le train pour Paris dans un silence épais. Il sent les mouvements liés au déplacement du train mais n'entend rien. La pensée des tranchées ne le quitte pas. Il ne peut s'endormir sans en rêver. La pluie qui s'abat sur les vitres les lui rappelle aussi. Paris et le front ne sont qu'a quelques heures de train. Il pense aussi aux femmes bien habillées et élégantes qu'il va  voir. Soudain, il se soucie de son corps meurtri.

Lieutenant Rénier constate qu'il n'a pas été préparé à la guerre même si sa formation militaire lui a beaucoup appris. Il n'aime pas la guerre. C'est la nuit, deux soldats remettent en état la tranchée. D'autres vérifient l'armement. Le sergent leur a annoncé l'heure de l'attaque. Son air suffisant irrite le lieutenant. Tout le monde a peur. La bouteille de gnôle circule. Le combat commence. Ils attaquent l'ennemi au milieu du vacarme.

Quentin Ripoll voit le lieutenant tomber.

Dermoncourt tire et voudrait avoir des yeux partout pour ne rien manquer. Il sait qu'il ne verra pas la balle qui le fauchera.

Castellac ne voit rien. Il suit les cris qu'il entend.

Barboni abat un Allemand qui hurle. Il lance ensuite une grenade.

Messard découvre, avec Castellac, de nombreux corps dans la tranchée.

Ripoll constate que la bataille est déjà finie. Il vient de tuer pour la première fois.

Castellac a un homme blessé à côté de lui. Barboni rit nerveusement à gorge déployée.

Messard constate que tous les Allemands sont morts. Ils étaient peu nombreux et attendaient la mort. Il y a deux morts du côté français.

Castellac en déplaçant les corps reconnaît le visage marqué par la mort du lieutenant Rénier.

Messard voit arriver le corps du lieutenant Rénier. Les soldats n'ont pas le temps de l'enterrer.

Le gazé s'est trop attardé dans le trou dans lequel il se cache. Il est maintenant du côté des lignes ennemies. Il se replace dans le trou et pense à la mer. Il attend.

Dermancourt se trouve loin sur le front et sait qu'avec quelques autres, ils sont très exposés.

Barboni déteste la pluie qui s'infiltre partout. Elle est leur ennemie.

Ripoll et les autres doivent attendre : ils ne peuvent ni secourir les blessés ni rapatrier les morts. 

Messard regarde Castellac et se met à parler avec lui.

Castellac est au front avec ses trois frères. Eux sont ensemble, lui est séparé d'eux. Il sait que tous ne reviendront pas. Cela l'angoisse et fait faire toujours le même rêve.

Ripoll voit qu'un Allemand non armé parvient à se glisser dans leur tranchée.

Castellac voit l'Allemand qui comprend qu'il est tombé au milieu de l'ennemi.

Barboni a bondi et pointé son arme sur l'Allemand.

Ripoll nous apprend que l'Allemand est un coursier.

Messard pense que, s'il pouvait, il renverrait l'Allemand. Ils n'ont que faire d'un prisonnier.

Castellac voit que Barboni est heureux d'avoir ligoté un prisonnier.

Messard Les hommes sont assis. Ils attendent les ordres.

Barboni Citation latine : De Profundis...

Ripoll Barboni a abattu le prisonnier en lui tirant une balle en pleine tête.

Castellac a été témoin de la scène de la mise à mort du prisonnier. Il pense que le geste de Barboni est une malédiction.

Dermoncourt comprend que les hommes ne peuvent compter que sur eux-mêmes, que Dieu ne les protège pas.

Messard trouve que l'acte de Barboni est comme un suicide.

Barboni écrit en latin.

Jules n'entend toujours rien. Il repense aux moments passés à Paris. En entrant dans un bar, il voit une fille qui rit et se dirige vers lui. Elle danse avec lui. Une fille vulgaire, sale, mais qui lui apporte tout de même du réconfort grâce à son rire. Il se souvient de Marguerite avec qui il dansait avant. Cette femme s'appelle Margot. Dans ses bras, il oublie ses "fureurs" et "retrouve la douceur d'être un homme".

Dans le train, il attend de retrouver Margot.

III- Le cri de l'homme-cochon

Jules prend conscience, dans ce train qui mène à Paris, que son corps est de plus en plus abîmé. Et il sait qu'il reviendra encore vers les tranchées. Ce train est son cercueil. Il ouvre la porte et saute du wagon.

Marius et Jules avancent sans faire de bruit sous la pluie. Ils se dirigent vers la forêt pour dénicher le "monstre des brumes".

Boris apprécie les quelques arbres décharnés et l'herbe qu'il trouve dans les bois.

Marius s'installe dans le bois et profite de ces quelques instants de repos.

Boris veille sur Marius.

Le gazé, de nouveau réveillé, se rend compte qu'un homme est en train de le fouiller. Puis l'homme s'éloigne.

Marius et Boris n'ont rien trouvé dans le bois; Ils se dirigent vers une colline en rampant sur le sol.

Boris, du haut de la colline, voit le paysage de désolation.

Marius voit le dos nu de la bête. Avec Jules, ils se dirigent vers elle et se retrouvent face à elle à 40 m de distance. Le monstre est totalement nu et semble vouloir leur sauter dessus. Il porte un fusil et un masque à gaz. Subitement, il se dresse de tout son corps et prend la fuite. Les deux hommes se mettent à sa poursuite.

Boris et Marius courent à toutes jambes mais l'autre court très vite. Ils sont dans une tranchée.

Marius suit Boris qui court loin devant. Il tombe puis reprend sa course.

Boris se fait "avaler" par la terre.

Marius court pour aller au chevet de Boris mais il arrive trop tard. Il s'en veut. Il reste longtemps auprès du corps. Il entend le fou hurler. Marius veut tuer l'homme-cochon.

Le médecin entend lui aussi le cri du fou et s'interroge à son sujet. Il pense que c'est la terre qui hurle par l'intermédiaire de cet homme.

Jules est comme en terre. Il fait corps avec elle. Il vient de sauter du train. Il s'est évadé. Il doit rejoindre Paris en marchant.

IV- Derniers souffles.

Jules est poursuivi par les voix du conflit. Il veut leur échapper mais elles restent sur ses pas. Elles lui rappellent le conflit. Il se résigne à les emporter avec lui.

Ripoll a reçu l'ordre de repli. Il est soulagé au lieu d'être en colère. 

Messard garde un œil sur Barboni.

Castellac a appris que, pour la grande attaque, il allait combattre aux côtés de ses frères.

Dermoncourt est sorti de la tranchée et progresse lentement à plat-ventre.

Ripoll a enfin rejoint la tranchée. Il s'y sent à l'abri.

Messard aménage la tranchée avec les autres.

Castellac connaît une nouvelle peur : celle de l'attente. Il se met à pleurer sans pouvoir se contrôler. Tous ressentent une terreur nouvelle.

Messard annonce que l'attaque -la pluie de 77- a commencé.

Ripoll est terrassé par la peur face à l'ampleur de l'attaque.

Castellac a un réflexe de protection même s'il sait que cela ne sert à rien.

Dermoncourt subit la pluie d'obus en attendant la suite, l'attaque des hommes.

Ripoll vit de 5 secondes en 5 secondes, au rythme des bombardements.

Le médecin sait que tout sera soufflé, y compris l'infirmerie.

Dermoncourt se demande pourquoi ils ne ripostent pas.

Castellac envie la folie de Barboni.

Messard observe lui-aussi Barboni qui éclate de rire à chaque obus lancé.

Dermoncourt envie Barboni et sa folie qui lui permet d'éviter les peurs.

Messard observe Barboni qui a enlevé son casque. Il pense que, de toute façon, aucune protection ne les sauvera.

Ripoll fait ce qu'il doit faire avec Barboni - en tant que chef de groupe;

Castellac voit Ripoll qui se rend auprès de Barboni pour lui donner son casque. Barboni l'a accepté mais l'a reposé sur la tête de Ripoll.

 

(à suivre)

 

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